Quelle
a été ta ligne de conduite générale pendant
la gestation de ce quatrième album?
"Dès
le début, je me suis dit qu'à la première réapparition
d'un tic, je devrais l'effacer. Que ce soit en écriture ou dans
les arrangements....... C'est la raison pour laquelle on ne retrouve
que Pierre Jaconelli parmi mes anciens camarades. J'avais besoin d'air
frais. Je n'avais pas de concept précis à l'esprit, mais
simplement l'envie de casser quelques codes, de mauvaises habitudes,
comme celle de surcharger mes textes en jeux de mots ou d'être
trop bavarde. J'ai cette fois essayé de travailler autant la
forme que le fond.
Au début, je voulais l'appeler La Zazizanie sans mettre mon nom,
mais j'ai trouvé cela un peu prétentieux. Cela n'aurait
été justifié que si j'avais raconté une
histoire comme celle de Melody Nelson. Or mon album n'est qu'une suite
d'histoires sans réel lien. J'ai aussi pensé l'appeler
Cheese et l'illustrer par une photo où je ferais la gueule, mais
c'eût été trop cynique. Finalement, La zizanie avait
un côté enfantin, capricieux et épicurien, l'idée
étant de semer un joyeux désordre, tout en gardant le
sourire".
A
noter la sortie le 16/10/01 d'un journal unique "La Zizanie"
distribué par des crieurs dans les grandes villes de France.